Mise en scène, texte, jeu : Anna Lemonaki Dramaturgie : Myrto Procopiou Regard extérieur : Aurélien Patouillard Collaboration artistique : Lefki Papachrysostomou Assistance mise en scène : Claire Forclaz Univers sonore : Samuel Schmidiger Création Lumière : Renato Campora Collaboration scientifique : Pr. Guido Bondolfi Diffusion : Jolanda Herradi
Avec : Anna Lemonaki, Samuel Schmidiger
Dates passées 20-31 janvier 2016 : Théâtre des Grottes, Genève 21-23 juin 2016 : Festival Plein Tube, Genève 7 octobre - 6 nov. 2016 : Neos Kosmos,Athènes, Grèce 26-27 novembre 2016 : Black Box, Thessalonique, Grèce 15-17 novembre 2018 : Teatro Comico, Sion 24 novembre 2018 : Théâtre La Tournelle, Orbe 15-16 décembre : Polychoros Synergeio, Limmasol, Chypre 18-19 décembre : Wherehaus 612, Nicosia, Chypre 23 décembre 2018 : Zico House, Beirut, Liban 7-9 septembre 2019: Festival La Bâtie / Le Grütli, Genève 4 & 12 octobre 2019 : Lecture @ ALT, Théâtre de la Cité Internationale, Paris 13-15 octobre 2021 Centre Culturel Suisse, Paris 20 mai - 11 juin 2022 BIOS, Athènes, Grèce
L’homme a toujours été envahi par l’angoisse dont la cause change à travers les siècles depuis son apparition. Il est différent d’être angoissé parce qu’on apprend que la terre n’est pas plate mais ronde, qu’on risque de tomber dans le vide, que d’être angoissé parce qu’on écoute son propre cœur qui bat trop vite, qu’on pense être attaqué par une crise cardiaque. Il fût un temps où c’était le non-savoir qui angoissait l’Homme et de nos jours, c’est un trop-plein de savoir qui est anxiogène. Bleutraite de l’angoisse endogène et exogène, de tous les symptômes qu’elle génère, à travers le prisme d’un texte cru, naïf et sous-tendu par l’énergie primitive du Rock’n‘roll.
« Je n’ai jamais entendu parler de crises de panique de façon aussi précise. Anna Lemonaki est très sincère dans cet exercice, il y a un aspect très humain.» Marie-Pierre Genecand, Espace 2, RTS / Le Temps
« Il s’agit d’une performance qui, du point de vue de son esthétique, nous fait penser au théâtre multidisciplinaire ou encore à Angélica Liddell. Performance singulière, hybride, grecque et d’ailleurs, familière et étrange, proche et lointaine, qui avait des choses à raconter, des choses humaines et des choses inavouables. Parler du sain et du malade, de l’acceptable et de l’inadmissible, du trouble panique, de l’angoisse, de la solitude, du qu’est-ce que ça veut dire de grandir sous les ordres des autres. » Savvas Patsalidis, The GreekPlay Project